Comme tous les chefs d’œuvre, comme une symphonie de Mozart, comme un tableau de Raphaël, notre victoire d’hier semble une évidence par sa pureté, par sa simplicité. 1 but à 0. Pourquoi faire plus ? Pourquoi compliquer ? Allons à l’essentiel. Il faut marquer plus de buts que l’adversaire ? Qu’il n’en marque aucun, nous en marquerons un, et l'affaire est faite.

Quel buteur ensuite pour cet unique but ? Pour ce but unique ? N’en déplaise aux autres candidats, là aussi l’évidence s’impose : notre Dictateur doit être celui-là . De même que dans d’autres équipes certains joueurs figurent toujours au tableau de marque. Si l’on ose comparer d’autres footballeurs à notre Kader, parlons de Lionel Messi et de Zlatan Ibrahimovic.

Messi, Zlatan, Kader.

Lorsque le Barça marque 5 buts dans un match, la question est de savoir combien Messi en a marqué. En général autour de 2. Il faut au nouveau PSG plus d’un seul match pour marquer autant de buts. Mais sur les 6 qu’il a marqués depuis le début de la saison en championnat, 5 sont de Zlatan Ibrahimovic. Une victoire du PSG, ce sont des buts de Zlatan. Pareillement, une victoire du Panthéon ne peut pas s’entendre sans un but de Kader. S’il n’y a qu’un but, il ne peut qu’être l’œuvre de notre Dictateur Buteur.

C’est au terme d’une superbe action lancée par Hicham que Kader, admirablement décalé par Karim, concrétisait notre nette domination de la première mi-temps. Nous aurions d’ailleurs pu atteindre la pause avec une avance plus confortable, mais le score n’aurait pas eu la même élégance.

En deuxième mi-temps ce fut à notre défense de se montrer. Dès le coup d’envoi nos adversaires se montraient très dangereux, et il fallut une détermination et un engagement sans faille pour préserver notre but invaincu. Nous savons tous combien il est difficile de ne pas encaisser de but pendant un match entier, ce résultat fut une énorme satisfaction pour tous. Si l'on devait citer un autre joueur que notre Dictateur vénéré, sans doute Mom's mériterait d'être celui-là . Physiquement comme par ses encouragements il a dressé une défense de fer face à des adversaires très entreprenants.

Très belle victoire donc, d'une pureté quasiment virginale si l'on considère notre cage dans laquelle aucun ballon ne s'est aventuré.