Cette révolution a commencé peu avant l'été. Contre toute attente, les discussions de la fin de saison dernière ont conduit à un véritable changement. Au-delà de la nomination d'un capîtaine chinois, et de la détermination affirmée par chacun d'obéir à ses ordres (sur le terrain en tout cas), le principal changement a été la création d'un nouveau poste dans notre organigramme, celui de dictateur, et le choix de Kader pour l'occuper. Cette décision radicale est ressortie du dîner fondateur de juin dernier, et des débats animés qui l'ont marqué. Tout le monde ne se souvient pas précisément qu'il ait été dit que Kader aurait en main les pouvoirs d'un monarque absolu, mais le compte-rendu de la réunion le rappelle sans ambigüité. Il souligne clairement l'adhésion de tous à ce nouveau régime autocratique, sous l'autorité exclusive de Kader. Et ce compte-rendu est signé de Kader lui-même, ce qui le rend indiscutable.

Ce changement de régime a laissé en place l'administration du Panthéon et de son site. En ce sens, l'organigramme décrit dans un précédent billet (voir http://www.pantheonfc.fr/index.php/2009/06/06/374-les-statuts-du-pantheon ) reste à peu près valable. Le pouvoir du Dictateur ne couvre pas l'ensemble de la gestion administrative du club, il se limite aux aspects humains, et surtout à la sélection des joueurs. C'est à lui qu'il incombe de dire qui joue ou ne joue pas, sur la base des licences en règle et du paiement des cotisations. Et grâce à la force avec laquelle notre vénéré dictateur a affirmé qu'il n'accepterait aucune exception à cette règle, notre valeureux trésorier a déjà reçu des cotisations pour un montant qui n'était atteint les saisons précédentes qu'à la fin du printemps. Pareillement, et alors même que les procédures d'obtention des licences ne se sont pas allégées, nous avons dès aujourd'hui 14 licences valides.

Certes il nous faut rendre hommage ici à notre valeureux Directeur Administratif, mais son talent n'aurait rien pu si l'ensemble des joueurs n'avaient pas fourni rapidement les demandes de licence dûment remplies. Zèle remarquable, clairement lié à l'autorité de notre dictateur chéri. C'est également à sa main de fer que nous devons le déroulement impeccable des changements de joueurs pendant le match. Chacun sent bien que lorsque l'ordre tombe, qu'il soit donné par le capitaine chinois ou par le dictateur chargé d'imposer ses décision, la seule solution est d'obtempérer. Cette révolution dictatoriale peut en étonner certains, mais nous ne pouvons qu'en constater les résultats positifs, puisque c'est ce changement qui explique deux des trois prodiges constatés lundi dernier.

Qu'en est-il alors du troisième prodige, le plus fabuleux, ce sublime but marqué par Pierre ? Se pourrait-il que là aussi l'explication soit à trouver chez notre bien aimé dictateur ?
Franchement non. Ce n'est pas l'explication.
D'ailleurs il n'y a pas d'explication à ce but.
Ce but est un miracle.
On n'explique pas un miracle.
On s'en réjouit.
Et on s'extasie.