Attendre qu'une semaine se soit écoulée pour écrire le compte-rendu d'un match permet à la mémoire de faire le tri, en comptant que seul l'essentiel aura survécu à l'oubli.

En vrac, voici ce qui me reste de ce match : une ambiance variable sur le terrain, un goal qui insulte ses adversaires depuis sa surface, un arbitre qui aurait dû rester au jus d'orange, des joueurs du Panthéon qui n'ont pas su garder leur calme en toute circonstance, certains adversaires désagréables, d'autres plus sympathiques mais qui perturbent notre défense, et à l'arrivée une défaite par trois buts à un.

Et pour répondre à certaines questions posées dans les vestiaires avant le match, l'épaisseur de l'atmosphère terrestre est de l'ordre de 120 km, les satellites géostationnaires se situent à peu près à 36.000 km d'altitude, et vue depuis cette distance la terre est comparable à un ballon de foot tenu à bout de bras.