Le match de lundi dernier s'est déroulé dans une ambiance parfaitement amicale. Ce qui ne nous a pas empêchés de subir une légère dérouillée : défaite par 7 buts à 1.

Une précision ici : ce score est authentique. Comme tous les faits qui sont rapportés dans ce compte-rendu, ainsi que dans tous les comptes-rendus de matchs des dernières saisons, que vous êtes encouragés à lire ou à relire.

7 à 1 alors que la mi-temps avait été atteinte sur le score de 0à 0.
7 à 1 donc en une mi-temps, ce qui n'est pas rien. Le Panthéon FC a un historique respectable en termes de défaites, mais avec 7 à 1 sur une mi-temps on se situe tout de même dans le domaine du rare. Pour autant, les réactions dans le vestiaire sont restées relativement dignes. On peut souligner en particulier que nul n'a suggéré au coach de se livrer à telle ou telle activité, personne n'a non plus émis d'hypothèse quant à la moralité de madame sa mère. Il est vrai que nous n'avons pas de coach.

Par la suite, les joueurs n'ont pas cru nécessaire de se regrouper pour faire savoir à qui voulait l'entendre qu'ils ne participeraient pas au prochain entraînement prévu. Il est vrai que nous n'avions pas d'entraînement prévu. Nous n'avons jamais d'entraînement prévu. Comme le rappelle notre déclaration de foi, http://www.pantheonfc.fr/index.php/2006/10/24/6-presentation-du-pantheon-fc, nous bannissons cette pratique, que nous voyons comme le premier pas sur la voie qui mène au dopage.

Autre problème rencontré par l'Equipe de France et contre lequel nous sommes protégés : celui de la taupe, qui viendrait révéler au public ce qui aurait dû rester confiné à l'intimité du vestiaire. Nous avons pris les devants avec cette gazette, dont la vocation est de tout dire de ce qui se passe sur le terrain et dans les vestiaires, de le dire haut et fort et de la manière la plus publique qui soit. Avec ce site, ce n'est pas une taupe que nous avons, c'est un tunnelier.

Pas de coach à conspuer, pas d'entraînement à sécher, pas de secret à trahir, voilà sans doute des éléments qui contribuent à la sérénité de notre équipe face à la défaite. Plus aussi une certaine habitude, et sans doute un standing moral au-dessus de la moyenne. Pour ce qui est de l'habitude, on pourrait penser que c'est un point sur lequel nos internationaux ne devraient pas tarder à s'améliorer, eux qui commencent à aligner une nombre respectable de résultats défavorables. Malheureusement il n'en est rien car, pour une raison que j'ignore, ils sont choisis parmi les clubs les plus prestigieux. La plupart d'entre eux ont donc connu cette année un parcours très flatteur dans leur championnat ou en Coupe d'Europe, accumulant largement plus de victoires que de défaites. Comment s'étonner alors qu'ils réagissent de manière aussi désordonnée face à la répétition des mauvais résultats ? Un peu plus de clairvoyance dans la manière de les sélectionner permettrait d'améliorer ce point.

Pour ce qui est du standing moral c'est sans doute un peu plus compliqué car comme l'exemple, le contre-exemple vient souvent d'en haut. Le mode de fonctionnement de la FFF, et l'étrange processus de décision qui a vu Domenech rester à son poste après l'Euro 2008 sont là pour convaincre nos internationaux que les critères moraux ne pèsent rien. Il en va différemment au Panthéon FC, où dans le processus de sélection ce sont au contraire les critères physique qui passeraient au second plan. Certes cela n'est peut-être pas sans lien avec les résultats du genre de celui de lundi dernier. Mais le parcours de l'Equipe de France est là pour nous rappeler que même avec des critères plus traditionnelllements sportifs la défaite n'est pas exclue.

Clairement, nos internationaux de répondent pas aux critères de sélection du Panthéon FC. D'ailleurs tout le monde s'accorde pour dire qu'aucun d'entre eux n'aurait sa place au Panthéon.