Entré au Panthéon il y a quelques mois, Kader fait partie de cette nouvelle vague qui a apporté un surcroît de vigueur et d’enthousiasme à notre équipe. Mais paradoxalement, ses premières contributions n’ont pas été directement footballistiques. En effet, certains ont cru voir en lui le mystérieux supporter mystère qui avait tant ému nos lecteurs en postant sur notre site plusieurs commentaires pleins de verve et de poésie.

Mais rien n’a jamais été prouvé.

Depuis le début de la saison, sa popularité auprès de nos supporters est allée grandissante, certains n’hésitant pas à lui trouver une ressemblance avec Sébastien Chabal. Mais d’autres considèrent que sa pilosité mal maîtrisée le rapproche plus de Vikash Dhorasoo. Contraste frappant entre la brute au grand cœur et le petit désagréable.

Contraste aussi dans son rapport aux traditions du club : Kader n’a pas Ă©tĂ© long Ă s’intĂ©grer au PanthĂ©on, et Ă en adopter certaines coutumes. Il a ainsi magistralement ratĂ© son premier pĂ©nalty il y a quelques semaines. Il est vrai que c’est Hicham qui l’avait invitĂ© Ă le tirer. Hicham, grand gardien de cette tradition.

Mais il sait aussi faire preuve d’originalitĂ©, et rompre avec les habitudes : il a par exemple payĂ© sa cotisation dès le dĂ©but octobre, c'est-Ă -dire dans les temps. Et poussant l’audace Ă un niveau encore inexplorĂ© au PanthĂ©on, il a mĂŞme fourni dans la foulĂ©e une photocopie de son passeport en vue d’obtenir une licence. Cela ne s’était pas vu depuis longtemps.

Bref, un joueur qui cultive les paradoxes, et dont le but de la tête aura marqué les esprits. A commencer par le sien, à en croire sa manière de s’exprimer après le match dans les vestiaires.

Espérons que ces séquelles auront disparu pour notre prochain match (chez nous 20h30 contre Café Aveyronnais).