Nous menions alors 1 à 0, but de ce même Hicham sur un tir foudroyant, notre premier tir de la partie (ce qui par contre fait plutôt partie des nouveautés).

Ce pénalty raté aurait pu être un tournant du match, mais il n’en fut rien, et à la mi-temps nous menions 4 à 0, grâce à un but de Franck et deux de Ruy, le tout dans un tourbillon offensif assez remarquable. Pendant cette période, nos adversaires se créèrent peu d’occasions, grâce à la vigilance de notre défense.

A signaler vers la fin de la mi-temps un choc entre le plus rugueux de leur défenseur et Ruy, dont ce dernier sortit à moitié KO et avec une entaille à la pommette, ce qui mit fin à un match éblouissant de sa part.

Notre valeureux gardien profita de la mi-temps pour aller demander aussi amicalement que possible à l’équipe adverse de modérer l’engagement de ce défenseur. Il lui fut répondu que ce n’est pas parce qu’un joueur fait 15 kilos de plus qu’un autre qu’il doit plus que lui tempérer ses ardeurs.

Vient alors la question de savoir si un acte doit être considéré à travers son essence ou à travers ses conséquences. Débat qui ne fut pas tranché avant la reprise du jeu.

Faute de recrues disponibles, la seconde mi-temps fut jouée sans arbitre, et il est à souligner qu’elle ne connut aucune contestation. On peut y voir l’illustration d’une théorie esquissée à l’occasion du match aller de la saison dernière contre l’équipe de @$# !§ (billet du 15 décembre 2005). En gros, sans arbitre, chacun fait un effort supplémentaire pour que soient respectées les règles du jeu, voire du fair play, alors qu’il a moins ce souci lorsque la rencontre est gérée par un arbitre (ou, pire, par le trop fameux trio arbitral).

Le match était équilibré en deuxième période, et ils finirent par marquer un but, à un quart d’heure de la fin. Mais le Panthéon ne laissa pas le doute s’installer, se montrant constamment dangereux et se créant plusieurs occasions nettes, sans toutefois les concrétiser pour préserver jusqu’à la fin un semblant de suspens, qu’un cinquième but aurait tué définitivement.

Rien ne fut marqué jusqu’à l’extinction des feux, et le Panthéon compte maintenant 6 (six) victoires depuis le début de la saison.

Aucun progrès sur le front des cotisations. La liste rouge de la honte sera bientôt rendue publique.