Panthéon Football Club

La saison touche à sa fin mais le mercato débute tout juste. Et déjà à l'instar des rumeurs entourant les grands clubs, les rumeurs de transfert, les plus folles, circulent autour de notre prestigieux club.
Les agents de joueurs se pressent autour du stade et les noms sont pressentis : Kader a la dictature, cub à la "négociation arbitrale..."
La réputation internationale de notre club a résonné jusqu'aux confins de contrées éloignées tel le liban, avec la venue d'un attaquant de race "Alessandro" du FC Beyrouth et un milieu defensif talentueux du FC Bagnolet.

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Nous avions prévu un petit match entre nous lundi dernier. Mais sur place la sympathique équipe du Café Aveyronnais, apparemment abandonnée par des adversaires peu scrupuleux, nous a proposé un "vrai" match. Match des plus agréables, dans un excellent état d'esprit, mais que nous n'avons pas gagné.

N'étant pas en état de jouer, notre valeureux gardien en a profité pour prendre quelques photos des actions les plus remarquables. Il nous propose donc de suivre le but marqué en première mi-temps par Selim, en format 3 D. D pour Diapositives (les plus jeunes qui ne savent pas de quoi il s'agit peuvent demander à leurs grands-parents). Il ne lui a pas été possible de proposer le même rendu pour les buts que nous avons encaissés, cela aurait saturé la mémoire de son appareil.

Soulignons que Selim a fait beaucoup pour le club en marquant ce but magistral, il a fait encore plus en payant récemment sa cotisation dans la version "généreuse". Que les mauvais payeurs prennent exemple.

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Le dernier match officiel de la saison fut plutôt spectaculaire. En témoignent le score fleuve, 5 à 3, et surtout un déroulement qui a maintenu le suspens jusqu’au bout.

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Le « Panthéon » rencontre « Champ de mars » !
Une sacrée affiche, non ? Deux gros monuments de la capitale, à l’oreille ça sonne super bien, ce n’est pas « Eglise de Saint-Ouen » contre « Château d’eau » ou « Belleville » contre « Boulevard Ney » !
« Ca claque » comme dit la jeunesse tourmentée !

Sur le papier oui, sur le gazon en plastique c’est autre chose. Le Panthéon déroule ses classiques 2011, équipe incomplète au départ, désorganisation générale sur le terrain, ca commence dur.

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La lecture des PV de la commission du football loisir peut réserver des surprises. Elle révèle parfois des comportements étonnants de la part de certains joueurs. Dans l'exemple ci-dessous on est très au-delà de l'étonnant. Je précise évidemment que je n'invente rien, l'extrait ci-dessous est authentique (j'ai juste caché les noms du club et du joueur).

Considérant que le joueur XXX de l’équipe YYY a été exclu à la 85ème minute de la rencontre pour bousculade envers adversaire.
Considérant que ce joueur a très mal pris cette décision,
Considérant qu’il a proféré des menaces envers l’arbitre,
Considérant qu’il a insulté l’arbitre de la rencontre,
Considérant qu’après la rencontre, il a mis ses menaces à exécution,
Considérant qu’il a poursuivi délibérément sur l’autoroute l’Arbitre de la rencontre durant au moins vingt kilomètres,
Considérant que ce joueur a été exclu du club de YYY
Par ces motifs et après en avoir délibéré, la Commission décide suspendre ce joueur pour 15 matches fermes dont l’automatique à compter du 20/03/2011

Je précise que le club YYY est actuellement 10ème de son championnat (sur 12). En cette fin de saison le match en question (perdu par 4 à 2) n'avait donc qu'un enjeu limité en termes de classement.

Victoire lundi contre Ormodent, 4-3.

Nous étions menés 0-3 à la mi-temps.

C’est énorme, cela devient proprement monstrueux quand on sait qu’il a fallu des miracles pour mobiliser des renforts et pouvoir commencer le match à 10.

Devant un événement aussi monumental, même le chroniqueur le plus ambitieux se sent petit. Les mots ne peuvent rien dire des exploits accomplis par les héros qui composaient l’équipe, et de l'émotion qui les envahit au coup de sifflet final. Plutôt que des commentaires qui ne peuvent pas être la hauteur, c’est le silence qu’impose ce chef d’œuvre du sport collectif.

Je laisse ceux qui veulent porter témoignage ajouter leurs impressions.

Petit match très plaisant hier soir contre nos amis de Kro et sur la largeur.

Nous étions 7 sur le terrain, avec le renfort de 2 recrues de Kro, plus 2 sur la touche, Selim et Ahmed, qui ont apporté leur soutien moral et technique à toute l'équipe. Et pour aller plus loin, Ahmed s'est lancé dans la notation des joueurs.

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Cela fait plusieurs années que nous constatons avec tristesse que nos amis @$#!§ sont toujours @$#!§.

Tout le monde change, et ils n'ont pas atteint les sommets de cette rencontre mythique relatée dans ce (merveilleux) billet :http://www.pantheonfc.fr/index.php/2006/09/26/14-encore-une-nouveaute. Mais il restent tout de même à un niveau remarquable.

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Dans une brillante plaidoirie mise en commentaire dernièrement, un des acteurs de notre parodie d'entraînement condamnait toute forme de compte rendu d'une prestation nulle, non avenue, et caduque de surcroît. Si l'on admet avec lui qu'il faut passer sous slience les moments tragiques et graves du football amateurs, alors je ne peux rien dire de notre soirée de lundi dernier.

Pour satisfaire la curiosité des plus assidus, je me contenterai de dire, en référence à un billet récent, que nous avons été pulvérisés. Par une équipe d'Inter 6 dont nous ne pouvons que saluer l'efficacité et le fair play. Et même l'arbitre a été bon. C'est dire qu'il n'y a rien à dire.

Je souligne toutefois la grandeur de Twix, décidément l'un des meilleurs d'entre nous, qui a payé sa cotisation. Il ne reste plus que quelques mauvais payeurs. Je reconnais que certains d'entre eux marchent actuellement avec des béquilles, ce qui évidemment complique les choses pour signer un chèque. Mais d'autres n'ont pas cette excuse.

Je suis prêt à donner des noms.

Nous avons profité de l'absence de match officiel lundi dernier pour effectuer un entraînement, bien nécessaire au vu de nos derniers résultats.

Nous avons dans un premier temps travaillé les reprises de volée et les têtes devant le but, dans le cadre d'un match sur la largeur "tête ou reprise". Seuls deux buts ont été marqués au cours de cet exercice. Laurent était le premier buteur, mais quand Olivier marqua à son tour de la tête, l'équipe adverse le prit mal et demanda que l'on change de thème. On enchaîna alors avec un match plus ordinaire. Ahmed décida de travailler le poste de goal sur une jambe, tandis que Hicham et Anis essayaient de trouver la manière la plus élégante de ne pas marquer de but. Avec des résultats dignes d'intérêt. De l'autre côté l'efficacité n'était pas tout à fait au rendez-vous, nous supposerons que les figures effectuées avaient un autre objectif.

A noter que notre valeureux gardien avait lui abandonné toute recherche esthétique : il a poussé dans le but les deux ballons offerts par Hicham, passeur décisif de la soirée. Il voulait voir l'effet que ça fait de mettre un but, pour comprendre enfin pourquoi nos adversaires cherchent par tous les moyens à lui en marquer le maximum.

C'est le coeur brisé que notre valeureux gardien a dû quitter le terrain à la mi-temps, pour répondre à des obligations incontournables. Le score était alors de 0 à 0, malgré une domination assez nette de nos adversaires sur la première mi-temps.

Le temps pour lui de se changer et de ramener la clé du vestiaire à ses coéquipiers, le Panthéon était mené 2-0. Il doit bien y avoir une explication. Cet étonnant retournement de situation est-il lié à des conditions de jeu asymétriques ? Fort vent axial, terrain en pente ? Ou les adversaires ont-ils décrypté notre jeu et su exploiter nos failles ? Certains d’entre nous ont-ils absorbé des substances pendant la pause ?

Il y a de quoi s’interroger. Nous comptons sur les témoins pour nous éclairer.

Attendre qu'une semaine se soit écoulée pour écrire le compte-rendu d'un match permet à la mémoire de faire le tri, en comptant que seul l'essentiel aura survécu à l'oubli.

En vrac, voici ce qui me reste de ce match : une ambiance variable sur le terrain, un goal qui insulte ses adversaires depuis sa surface, un arbitre qui aurait dû rester au jus d'orange, des joueurs du Panthéon qui n'ont pas su garder leur calme en toute circonstance, certains adversaires désagréables, d'autres plus sympathiques mais qui perturbent notre défense, et à l'arrivée une défaite par trois buts à un.

Et pour répondre à certaines questions posées dans les vestiaires avant le match, l'épaisseur de l'atmosphère terrestre est de l'ordre de 120 km, les satellites géostationnaires se situent à peu près à 36.000 km d'altitude, et vue depuis cette distance la terre est comparable à un ballon de foot tenu à bout de bras.

Difficile de trouver les mots adaptés à notre victoire de lundi 21.

A 1-0, on gagne.
A 2-1, pareil, on gagne.
A 3-1, on gagne nettement.
A 4-1, on surclasse.
A 5-1, on écrase.
A 6-1, on lamine.
A 7-1, on pulvérise.
A 8-1, on atomise.
A 9-1, il n'y a pas de mot.

Ou plutôt il n'y en a qu'un : bravo.

Je ne me lasse pas de relire les aventure de Clint, glorieux personnage né de l’imagination de notre valeureux gardien.

Mais il est temps de narrer les exploits du Panthéon lors du match du 14 février. Le premier exploit est celui d’être suffisamment nombreux un soir de St Valentin, l’autre est de n’avoir étranglé personne.

Le Panthéon rencontre une équipe fort sympathique aux couinements systématiques. Ils inventent le foot opéra, avec comme chef d’orchestre l’homme en noir qui arbitre a l’oreille, le pleurnichage est un geste technique a part entière….a chaque cri une faute ! Mais ceux qui en parlent le mieux sont les joueurs interviewés

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Nous avions laissé notre héros Kader dans la posture du Clint Eastwood Officier de Marines abandonnant ses troupes face à leurs responsabilités pendant que lui-même allait jouer les Clint Eastwood version Sergio Leone dans les bas fonds de Bogota.

Nouvel épisode de la saga lundi dernier avec Kader dans le rôle du Clint qui cette fois-ci sort son équipe d’une situation limite désespérée.

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Nous étions juste 11 au coup d’envoi, grâce à la venue d'Eddy (merci beaucoup à lui).

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Kader nous a écrit la semaine dernière un billet mobilisateur, intitulé « Parlons victoire ». Et après nous avoir délivré cette harangue volontaire sur le thème de la lutte, il s’est éloigné (prétendument en Colombie), nous laissant seuls face à notre destin.

Dans un film dont le titre m’échappe, Clint Eastwood fait pareil. Officier d'un régiment de Marines, il doit former un ramassis de trublions pour en faire des machines de guerre. Une fois ceci fait, vient le moment d’affronter l’adversaire. Il feint alors d’être mis hors de combat pour permettre à ses hommes de prendre leurs responsabilités et de donner ainsi le meilleur d’eux-mêmes. En outre, pour appuyer sur le côté « absence du leader habituel », il a pris soin de se faire accompagner dans son exil volontaire par ses acolytes Anis et Hicham (Kader, pas Clint).

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A default de les vivre parlons en...

Comment excuser la défaite de lundi ? Une semaine avant nous faisions jeu égale face à la même équipe d’Ormodant.

« J’aime les questions, j’estime qu’elle sont propice au débats sur le site »

Mais malheureusement les débats ont lieu ailleurs que sur le forum, et parfois s’invitent même sur le terrain.

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