Panthéon Football Club

Notre match contre le Sporting Iena opposait les deux derniers du championnat. On aurait pu en attendre un jeu terne et sans inspiration. Il n'en fut rien, et en totale contradiction avec leur position peu flatteuse au classement, les deux équipes proposèrent un spectacle éblouissant. Loin de se neutraliser, les vingt-deux artistes rivalisèrent de talent pendant quatre-vingt dix minutes, avant que le coup de sifflet final ne désigne le vainqueur de ce combat de titans.

C'est le Panthéon qui l'a emporté, par deux buts à un. Mais c'est le football qui est sorti victorieux de cette soirée magique Porte de la Chapelle.

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Bon, c'est la crise, personne n'est épargné, même pas le site du Panthéon FC, qui paraissait pourtant insubmersible.

Bref, notre valeureux chroniqueur n'a pas eu le temps cette semaine de produire un récit digne des événements qui se sont déroulés sur la patinoire de la Porte de la Muette lundi dernier.

Pour résumer, défaite 4-1, des joueurs du Panthéon qui ressemblaient parfois plus à Philippe Candeloro qu'à des footballeurs et surtout un arbitre qui a refusé le moindre remplacement au prétexte que nous n'avions que 11 licences. Première victime le mec qui portait le maillot de Marc, et qui, ayant accepté d'être remplaçant au début du match, n'a donc pas pu jouer du tout.

Alors même qu'il avait une licence (celle de Marc).

Je n'oublie pas la deuxième victime (Ahmed me semble-t-il), qui avait accepté de venir renforcer notre effectif et qui n'a pas dû repartir avec une image très reluisante de notre organisation.

Je laisse ceux qui le souhaitent compléter cette intervention avec des commentaires sur le match, sur les fumistes qui n'ont pas fait l'effort de mettre le tampon du médecin sur leur licence, privant ainsi deux d'entre nous de jouer lundi, sur le sort qu'il faut réserver aux fumistes s'ils persistent ou sur tout autre sujet qui leur tiendrait à coeur.

Nous avons de nouveau reçu des remarques sur l'excessive sobriété de nos comptes-rendus, en particulier concernant notre superbe victoire en Coupe.

Après les débordements de notre précédent billet, retour donc au cadre traditionnel pour un compte-rendu plus précis du match de lundi dernier.

Justement, on a gagné, par 3 buts à 2.

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Nous avons recadré les débats dans le dernier billet. Malheureusement il nous faut maintenant déborder de ce cadre pour conspuer comme ils le méritent ceux de nos partenaires qui n'ont pas encore payé leur cotisation.

La liste en est assez longue. Suite à de rapides enquêtes de voisinage, nous avons appris sur certains d'entre eux de quoi les déconsidérer durablement. Pour d'autres nos investigations sont en cours et devraient bientôt livrer des résultats intéressants. En dernier recours, nous avons prévu de recourir à la calomnie pour ternir l'image des plus inattaquables.

Attention avant de cliquer sur lire la suite : tout cela n'est pas beau.

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Quelques billets récents ont fait l'objet de critiques. Certains lecteurs se plaignent d'un contenu qui s'éloigne trop du pur compte-rendu footballistique, qui leur paraît devoir être la vocation de ce site.

En gros, ils voudraient bien en savoir plus sur les matchs du Panthéon. Même s'ils ajoutent que la manière dont Jérôme remplit une feuille de match les intéresse et que l'inconduite de la Ligue face au transfert de Greg les passionne.

Nous allons donc recadrer les débats et parler du match de lundi dernier.

Justement, on a gagné, par 2 buts à 0.

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Notre valeureux Trésorier nous signale que plusieurs membres de l'équipe n'ont pas encore payé leur cotisation.

Comme annoncé précédemment, nous n'hésiterons par à recourir aux grand moyens si nécessaire. Nous révèlerons donc ici les principales turpitudes de ceux qui n'auraient toujours pas payé leur cotisation lundi soir.

Personne n'est à l'abri : nous avons des dossiers sur à peu près tout le monde. Et pour les autres, nous n'hésiterons pas à inventer. Kader a beaucoup d'imagination et il a promis de nous aider.

Vous êtes prévenus.

MAL

Malgré la défaite (4-2), notre match à Malakoff a marqué une nette progression du Panthéon. Nous avons en effet géré les effectifs avec une précision quasi chirurgicale, grâce à la qualité de l'information que chacun avait transmise à notre valeureux gestionnaire des effectifs. Deux recrues fort bienvenues nous permirent d'être 12 au coup d'envoi, puis 13 une fois que Jérôme fut parvenu à se libérer d'une rame de métro récalcitrante.

Progrès aussi dans la cohésion de l'équipe, puisque nous avons tous tiré dans la même direction, dans un engagement et un effort communs pour le succès de l'équipe, tout en conservant l'esprit foot loisir qui nous permet de prendre un peu de distance quand la défaite est là .

C'est beau, on dirait du Aimé Jacquet.

Ce qui est moins beau, c'est le comportement de la ligue dans l'affaire dite du transfert de Greg. Et c'est malheureusement de cela qu'il nous faut parler maintenant.

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Nous étions tout juste 11 lundi soir pour affronter Villeroy.

Malheureusement, 3 d'entre nous ne sont arrivés qu'à la mi-temps.

Mais en définitive cela ne change pas grand chose puisque de toute façon ils n'étaient pas en état de jouer.

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Pantheon 3 Assemblée Nationale 0

Dans un coin de mon imagination l’équipe « Assemblée nationale » c’est Jean-Louis Debré en numéro 10, Patrick Balkany avant centre, et François Bayrou serait leur solide défenseur à l’image de notre Greg …. Double déception à mon arrivé au stade, pour commencer à 20h15 et malgré nos résolutions de début de saison seuls Olive et Karim sont présents. La deuxième déception est liée a l’absence de Jean Louis Debré sur la feuille de match … moi qui rêvais déjà de le prendre au marquage…. Juste pour le plaisir de l’expulser de notre surface !

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Nouvelle défaite : 4-1.

Mais malgré un résultat similaire, le déroulement du match de cette semaine est assez précisément symétrique de celui de la semaine dernière, puisque notre équipe n'a commencé à jouer proprement au football qu'à partir de la deuxième mi-temps, alors que nous étions menés 4-0.

Cette symétrie couvre même la phase de remplissage de la feuille de match : pour la première fois la semaine dernière nous avions des licences en règle et donc une feuille de match conforme. Pour la première fois cette semaine nous l'avons remplie en ne mettant pas les numéros de licence dans les bonnes cases. Cette tâche avait été confiée à Jérôme, et plutôt que de noter ces numéros dans la colonne intitulée "N° licence" il les a placés dans la colonne "motif avertissement/expulsion, type de blessure, minute de remplacement".

Erreur inattendue qui ouvre la voie à des discussions et des réflexions autrement plus enrichissantes que le simple récit de nos errements footballistiques.

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Tout s'est bien passé lundi dernier jusqu'au début de la seconde période.

Avant le match d'abord, puisque pour la première fois de la saison l'arbitre a considéré que nous avions suffisamment de licences en règle pour jouer le match. Nous en avions précisément 9, nous sommes donc en constants progrès depuis le début du championnat.

La première mi-temps s'est jouée sur un bon rythme. Nos adversaires étaient très vifs et efficaces, et il nous fallut élever notre niveau pour faire jeu égal. Ils ont assez logiquement ouvert le score, nous avons égalisé par l'intermédiaire de Damien. Puis un but de Karim nous donnait l'avantage pendant quelques dizaines de seconde avant leur égalisation.

Bon résultat donc à la mi-temps, 2-2.

Ca s'est un peu détraqué ensuite, il faut bien le reconnaître.

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Stupéfaction hier dans les vestiaires à l'arrivée de Kader : il avait la boule à zéro. Esthétiquement ce n'est pas inintéressant. Il s'éloigne définitivement de Sébastien Chabal pour se rapprocher de Jacques Brel.

Il n'a pu nous fournir aucune explication réellement convaincante pour cette étrange transformation. Nous sommes donc restés avec nos interrogations et nos maigres hypothèses : Recherche aérodynamique ? Vengeance d'une shampooineuse éconduite ? Hichamisation du look dans la quête du succès féminin ? Pari perdu ? Rien de très convaincant non plus.

La vérité pourrait être ailleurs. Notre héros a en effet regretté que le paiement de sa cotisation n'ait fait l'objet d'aucune communication publique, contrairement aux engagements pris par notre généreux trésorier. Cette mesure radicale et capillaire serait donc une forme de protestation face à cette injustice.

L'étape suivante pourrait être une épilation complète, qui mettrait en péril l'écosystème du 18e arrondissement. Ou plus simplement un arrêt de travail sans préavis de l'ensemble du personnel de la RATP. Nous prenons donc les devants sans attendre en ajoutant Kader à la glorieuse liste des joueurs ayant payé leur cotisation.

Ce titre original ne fait que reprendre le commentaire fort judicieux d'Anis pour juger du résultat.

Nous affrontions nos amis de Kro. Ils ont mené 1-0, puis 2-1, avant que nous ne prenions l'avantage 3-2 à un quart d'heure de la fin du temps réglementaire. Nous avons ensuite loupé un certain nombre d'occasions franches, mais nous avions l'impression de maîtriser le match.

Or le match prévu après le nôtre (à 20h30) n'a pas eu lieu. Nos "conjoints" Ormodent n'avaient en fait pas d'adversaire, pour un rencontre qu'ils nous avaient pourtant présentée comme officielle, histoire de nous convaincre de leur laisser le terrain. Bref, notre match s'est poursuivi plus d'un quart d'heure au-delà de l'heure prévue, jusqu'à ce que l'on décide d'une dernière action avant la fin.

Mais qu'est ce réellement qu'une action ? Par ces temps de crise boursière, cette question mérite d'être posée.

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Licence et bagatelle, lorsqu'elles évoquent un certain relâchement des moeurs, sont des valeurs que les membres du Panthéon FC apprécient souvent, et cultivent parfois. Un peu comme la victoire.

Malheureusement, ces mots furent au contraire synonymes pour nous lundi de rigueur administrative et de leçon de morale. Il s'agissait en effet des licences dont seuls 8 d'entre nous disposaient en bonne et due forme, et de l'équipe de Bagatelle Ol., dont le capitaine a joint sa parole à celle de l'arbitre pour nous faire la morale.

Renonçant à une confrontation officielle, que nous n'aurions donc pu jouer qu'à 8, nous avons préféré faire participer tous les présents, pour un match amical que nous avons très brillamment gagné par 4 buts à 2.

Une belle victoire donc, précédée par de longs palabres, qui méritent d'être évoqués.

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Après notre glorieux parcours de l'année dernière, dur retour à la réalité hier, sportivement et administrativement.

Sportivement d'abord : nous avons été solidement battus par l'équipe du Café Aveyronnais, par 3 buts à 0. Il s'agit cette année de leur équipe 1 et non de la 2 comme l'année dernière.

Administrativement : nous n'avions pas nos licences. Après discussions avec les adversaires et l'arbitre, nous avons donc convenu du score avant le match (5-0, correspondant au forfait), ce qui nous évite une amende.

Une bonne nouvelle tout de même : notre valeureux gardien et trésorier a encaissé hier plus de cotisations que de buts. C'est assez rare pour être souligné.

S'agissant du match, l'organisation des remplacements, ou plutôt l'absence d'organisation, a donné lieu à des débats animés. Nous avons certainement ici une forte marge de progression. Nous aborderons le sujet ultérieurement, mais chacun est libre de donner son avis dès maintenant.

Le Panthéon a pris à contre-pied la Ligue et tout le bien qui avait été dit de notre organisation quelques jours plus tôt à peine. Renouant avec une tradition que l'on croyait oubliée, nous nous sommes retrouvés à 6 au coup d'envoi (et 7 un peu plus tard). Nos adversaires nous ont gentiment prêté quelques joueurs et nous avons donc pu jouer tout de même ce match amical.

Défaite moins lourde que la semaine dernière : 1-0 (but sur pénalty). Nous ne voulons pas croire que ce progrès est lié à l'apport d'éléments extérieurs.

Pour les semaines à venir, il est indispensable que nous soyons suffisamment nombreux, et bien sûr avec des licences en règle.

Désolé pour ce billet à la fois rapide et tardif, mais je ne souhaite pas donner à notre prestation de lundi dernier une publicité excessive.

MAL

Un aveu avant tout : ce titre (excellent) a déjà utilisé dans nos chroniques dans des circonstances comparables. Mais compte tenu du perpétuel renouvellement de nos joueurs et de notre public, ce genre de recyclage ne nous paraît pas choquant.

Et reconnaissons qu'il s'applique assez bien au match de lundi dernier, puisque nous avons perdu 4 à 0 contre nos "conjoints" Ormodent, alors que nous avions perdu l'habitude de ce genre de résultat. Nous n'avons pas fait un mauvais match, mais ils étaient un niveau au-dessus.

Seule mauvaise nouvelle : Hicham s'est pris un coup (sans doute involontaire) au visage, et reconnaissons qu'en fin de soirée sa gueule d'ange accusait un peu le coup. Quelles en seront les conséquences concernant ses succès féminins, c'est la question que nous nous posions tous. Certes il faisait un peu peur à voir. Mais le côté combattant blessé sollicitant les soins plait aussi parfois. Nous espérons avoir des nouvelles prochainement.

MAL