J3 (CS Villeroy, 12/10/2009) - Le match
Par PIERRE, mercredi 14 octobre 2009 à 01:35 :: Saison 2009-2010 Aller :: #385 :: rss
Match nul, lundi dernier, entre le PFC et CS Villeroy sur le score de 3 buts partout. Un beau match, très disputé, dont le football est certainement sorti vainqueur... et l'arbitrage probablement moins. Pour mémoire, l'année dernière, la double confrontation avec CS Villeroy avait tourné à leur avantage : 5 - 0 pour eux au match aller et 1 - 1 au retour. Rappelons également que CS Villeroy avait terminé sur le podium du championnat : une 3ème place, 12 victoires en 18 matches et 48 buts marqués. Mais cette année, le PFC n'a pas lâché prise tout au long d'une prestation héroïque.
Dès lors que les problèmes de présence arbitrale furent réglés ("lapin" de l'arbitre officiellement désigné, sollicitation de l'arbitre du match précédent), le match put commencer... à 20h52 ! Rarement, les joueurs du PFC eurent autant la possibilité de s'échauffer avant le coup d'envoi d'un match de championnat. Les observateurs se rendirent vite compte que le banc du PFC n'était pas aussi fourni qu'à l'accoutumée, puisqu'il ne comptait qu'un seul et unique "réserviste". En dépit d'une entame de match relativement équilibrée, les joueurs de CS Villeroy trouvèrent l'ouverture sur leur première véritable occasion, sans que notre gardien de circonstance, Olivier, ne pût les en empêcher. Le sentiment d'injustice provoqué par cette réalisation heureuse eut pour effet de sonner la révolte dans les rangs du PFC, emmené par un Hicham des (très) grands soirs. Par un phénomène métaphysique proche de l'ubiquïté, au moment où Zizou s'exprimait avec talent sur les ondes de RTL, notre Zicham étincelait de mille feux sur le pré carré...
En effet, un rapide enchaînement contrôle de la poitrine - reprise de volée semblait destiné à l'égalisation... mais la présence fortuite d'une jambe adverse vint contrarier "nos projets". Une nouvelle tentative sur le second ballon, pour reprendre une expression chère à Franck Sauzée (champion d'Europe avec l'OM en 1993), fut à nouveau contrée (délibérément ?) par la main d'un défenseur, ni franchement collée au corps, ni tecniquement décollée. L'arbitre siffla, dans l'instant, un pénalty en notre faveur. Ce fut la seule et unique décision de la soirée, qui nous fut (à juste titre, d'ailleurs) favorable. Tout au long du match, l'homme en noir (en fait, en jaune) s'employa, avec une rare mauvaise foi, à arbitrer en notre défaveur, comme mû par une irrépressible envie de (sur-)compensation... En tout état de cause, Hicham transforma le pénalty d'une belle frappe à mi-hauteur, à la gauche du gardien, qui sembla comme pétrifié par la trajectoire du ballon.
1 but partout. L'équipe de CS Villeroy a démontré une qualité technique de tout premier plan (73 roulettes réussies dans le match), bien que quelque peu contrariée par des choix peu inspirés (57 passes post-roulette ratées ou interceptées). La formation du PFC, sérieuse, concentrée et appliquée, profita de son impact athlétique en milieu de terrain pour obtenir une touche côté gauche. Une touche rapidement jouée, une belle combinaison initiée par Damien et une frappe "extérieur du pointard" (dixit Anis) nous permirent de prendre l'avantage au tableau d'affichage. Hélas ! Cette avance fut très provisoire : dans les minutes qui suivirent, l'avant-centre de CS villeroy, vif et adroit, ne manqua pas l'occasion de revenir au score. Si le buteur évoluait à cet instant présent en position licite, il n'en va probablement pas de même de son comparse, pourtant signalé hors-jeu par notre arbitre de touche.
L'arbitre considéra qu'il ne faisait pas action de jeu. Difficile de souscrire à cette interprétation, tant son mouvement latéral vint gêner notre gardien dans sa sortie et l'empêcher de se saisir du ballon. Deux partout donc, avant quelques épisodes fâcheux : la sortie sur blessure de Sélim (probablement "out" une à deux semaines), le carton jaune de Chris (pour "manifestation véhémente de désaccord avec le corps arbitral"), la sortie sur blessure de Moussa (selon toute vraisemblance indisponible jusqu'à la fin de la saison), le coup franc indirect dans la surface sifflé contre Olivier (au motif "hallucinant" d'un dégagement trop tardif) et le 3ème but inscrit par l'avant-centre de CS Villeroy (a priori un homme sans licence), auteur d'une reprise de la tête heureuse réalisée à la suite d'un coup franc discutable...
3 - 2 pour CS Villeroy à 15 minutes de la fin, alors que le PFC évolue en infériorité numérique depuis plusieurs minutes. Saluons la remarquable force collective du PFC à cet instant : les tâcles défensifs rageurs de Marc, les appels incessants de Damien (pourtant coureur des 20 km de Paris la veille), la maestria technique de Franck, les interceptions puissantes de Chris, la débauche d'énergie d'Anis en mileu de terrain... Nous sommes ainsi passés très près du but de l'année, que dis-je, du siècle, quand Hicham partit, balle au pied, de sa moitié de terrain, le long de la ligne de touche. A lui tout seul, il réalisa deux énormes grands ponts sur les défenseurs, puis au terme de sa folle chevauchée, il effectua un habile crochet à l'entrée de la surface. Sa frappe enroulée eût assurément mérité un meilleur sort... Il s'en fallut de quelques centimètres, pour obtenir la standing ovation des deux équipes.
Il fut enfin récompensé de tous ses efforts à la 90ème minute. Sur le coup franc de la dernière chance, il déposa le ballon sur la tête de Franck, qui dans un timing parfait, sut ralentir sa détente (nous avons tous entendu à cet instant, en notre for intérieur, la musique des Charriots de Feu) pour décocher une tête, certes molle, mais à la trajectoire parabolique estampillée CanalSat (imparable, si vous préférez). Cette égalisation largement méritée provoqua le vif courroux de la défense adverse... L'arbitre siffla la fin du match une minute après. Bravo au PFC pour sa belle partition, pleine de coeur et d'application, en infériorité numérique (et arbitrale) et bon rétablissement à nos blessés malheureux...
Commentaires
1. Le mercredi 14 octobre 2009 à 14:52, par Milo
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