Naufrage contre la Maarifienne
Par PIERRE, dimanche 3 mai 2009 à 20:55 :: Saison 2008-2009 Retour :: #369 :: rss
Amis lecteurs, si vous avez pris l'habitude de feuilleter nos billets, de consulter nos comptes-rendus hebdomadaires, de trépigner pour connaître le résultat du lundi, c'est que vous contribuez, à votre façon à la légende du Panthéon. Car il ne vous aura pas échappé qu'au fil des semaines, le PFC a pris une autre dimension et s'est clairement positionné au rang d'institution footballistique majeure du XXIème siècle. A l'instar des autres grandes institutions de ce millénaire, le PFC dispose de rites originels quasi-immuables, à l'exception notable de ce goût histotiquement prononcé pour la défaite et désormais obsolète... Citons les 5 principaux rites encore en vigueur au PFC : le fair-play "coubertinien", le ratage de pénalty, le non-paiement des cotisations, l'indéfectible respect à l'endroit de notre président-trésorier-valeureux gardien et le panache printanier de l'équipe...
Las ! Lors de notre dernière rencontre contre la Maarifienne, nous avons failli à notre réputation "d'équipe du printemps"... Vous savez, dans le football contemporain, il y a les équipes qui gagnent de septembre à novembre (Lyon, par exemple) et celles qui savent s'imposer à l'approche de la distribution de titres (le Barça, l'OM et le PFC, dans un ordre alphabétique, pas forcément en phase avec la hoérarchie technique entre ces 3 clubs). Malheuresuement, contre la Maarifienne, équipe d'une rare faiblesse footballistique, sans vouloir leur manquer de respect (ou alors simplement à leur défenseur moustachu, délibérément décidé à perdre du temps, dans un mauvais esprit caractéristique), le PFC a connu son seul et unique naufrage collectif de la saison. Score final : 3 - 1 pour les locaux, au terme d'un match qui ne les a vu tirer au but qu'à 3 reprises. Le but du PFC est venu, une fois encore, des pieds de Damien.
Au-delà de la faillite individuelle de la quasi-intégralité de l'équipe, l'étiologie de notre défaite réside probablement en partie dans les changements, "chambardements" apportés à notre équipe. 1. Le remplacement de notre valeureux gardien (cadre supérieur d'une très prestigieuse banque, en vacances au soleil en temps de crise) par Olivier n'a pas eu les effets visibles du match précédent. Certains esprits prétendront qu'il a eu l'élégance de ne pas envoyer notre grandissime gardien titulaire à la retraite. D'autres ne manqueront pas de rappeler que l'expérience du PFC, le vécu décennal au plus haut niveau et la très forte culture tactique de notre valeureux gardien sont des atouts éminemment précieux dans la conquête des sommets amorcée par le PFC. 2. Le positionnement de Kader sur le front de l'attaque n'a pas été à la hauteur des promesses entrevues çà et là lors des entraînements. Il n'a pas encore trouvé tous ses repères en attaque... et son efficacité défensive nous a manqué dans les moments clés du match.
Le résumé du match : une ultra-domination du PFC, une kyrielle d'occasions ratées, une incroyable maladresse devant... et quelques erreurs défensives payées "cash". Le score est très lourd eu égard au déroulement du match et à la valeur intrinsèque des deux équipes. Un 8 - 0 pour le PFC eût été plus juste. Mais, soyons fair-play, acceptons cette surprenante défaite et tirons-en l'essentiel : un dernier avertissement dans la saison à ne pas prendre les adversaires de haut et à ne pas jouer les matches sur le papier.
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