Ludo et votre serviteur quittaient le stade, lorsqu'ils furent abordés par 3 polonaises (dont l'une peut raisonnablement être qualifiée de charmante), en quête d'interlocuteurs anglophones. Naturellement, nous acquiesçames dans la langue de Shakespeare, pour donner la preuve de notre promesse. Il est ici utile de préciser qu'aucune de ces sympathiques polonaises ne parlait français. Leur problématique était simple : elles avaient laissé garé leur véhicule dans le parking mitoyen au stade, dont l'horaire de fermeture était dépassé d'une dizaine de minutes, et elles souhaitaient récupérer ce véhicule pour partir dans la nuit en voiture vers Londres.

Nous avons donc essayé de faire honneur à la tradition d'élégance et de bon esprit des Français, en général, et des panthéistes, en particulier. Nous avons sonné à l'interphone du garage pour expliquer la situation au gardien. Las ! Le gardien en question était en fait un télé-conseiller (qui n'était pas dans le garage), qui n'a pu nous ouvrir la porte du garage à distance. Je vous passe nos péripapétities (néologisme créé pour l'occasion pour désigner nos péripéties à proximité de péripatéticiennes... en train de faire leur business avec leurs clients, pendant que nous essayons de trouver une autre entrée du parking).

Au final, un sympathique monsieur venu récupérer son véhicule nous a "ouvert" la porte avec son passe. Le plus dur était fait, pensions-nous. Erreur, car la polonaise en vadrouille à Paris ne dispose pas d'un sens de l'orientation aiguisé. Après 10 minutes, elles ont fini par trouver leur véhicule et elles ont pu sortir en utilisant le passe de notre sympathique monsieur (qui, lui, n'a pas pu sortir du garage, son badge ne pouvant servir qu'une fois). Pour nous remercier de notre aide salvatrice, les Polonaises nous ont offert une bouteille de vodka. C'est bête à dire, mais je préfère le Coca !