Quand on est con on est con

Par MAL, vendredi 14 décembre 2007 à 23:12 :: Saison 2007-2008 Aller :: #268 :: rss

On excusera la trivialité du titre, mais la référence � Brassens permet de faire passer le fond de ma pensée concernant l’équipe de @$# !§ que nous rencontrions lundi.

Avant de m’expliquer sur ce point, quelques mots sur l’aspect sportif : score final 1 – 1. Un match engagé, où nous avons dû répondre présents physiquement du début � la fin, face � une équipe très déterminée voire plus.

Après avoir été nettement dominés en début de première mi-temps, nous avons marqué grâce � Jérôme qui a su profiter d’une sortie imparfaite de leur gardien.

Nous avons plutôt dominé la deuxième mi-temps, mais ils ont égalisé suite � un débordement sur lequel nous étions plusieurs � avoir vu la balle dehors. Mais Pierre, qui arbitrait alors, n’a pas pris en compte nos protestations et a validé leur but.

Précisons qu’il a eu raison d’agir ainsi, pour au moins trois raisons :
D’abord, si l’arbitre commence � changer sa décision au gré des protestations des joueurs, il n’y a plus d’arbitrage possible.
Ensuite, compte tenu des spécimens en face, si le but leur avait été refusé, le pire était � craindre.
Enfin, selon des témoins dignes de foi, le ballon n’était pas sorti.

Score de parité donc, qui reflète assez bien l’équilibre des forces.
Mais, � part cet équilibre, aucune comparaison possible entre le Panthéon avec son élégant fair play, et cette équipe de @$#!§, � qui le titre de ce billet s'applique avec toute sa vigueur. Mais avant d'aller plus loin, un petit retour en arrière.

Les premiers exploits connus de cette triste équipe sont relatés dans le billet « Match contre @$# !§ » du 15 décembre 2005 (Saison 2005-2006 aller), que je vous encourage � lire ou � relire. Mais nos amis ont atteint le sommet de leur art au cours du match aller de la saison dernière (billet « Encore une nouveauté », 26/09/06, Saison 2006-2007 Aller), auquel nous avons donné suite devant la commission (« Commission » et « Plaidoirie »), ce qui nous a permis d’obtenir une victoire sur tapis vert (« Et une victoire, une ! »).

Ils ne l’ont toujours pas avalé, et ils ont essayé de nous rendre la pareille lundi dernier.
Aussi bêtement que maladroitement.

Alors que nous menions 1-0, ils ont prévenu l’arbitre (qui portait alors le blouson de Marc par-dessus le maillot de Marc) qu’ils allaient poser réclamation. La raison : nous étions 14 présents, et nous n’avions porté que 11 noms sur la feuille de match.

Consternant.

Voire con tout court.

Je suis allé demander � leur capitaine après la rencontre pourquoi il voulait absolument que j’ajoute trois noms sur la feuille de match. Il a commencé par me répondre que c’était normal de bien remplir la feuille, et que puisqu’il y avait 14 joueurs il devait y avoir 14 noms sur la feuille. Mais je n’ai rien eu besoin de dire pour qu’il abandonne cette posture ridicule et avoue sa vraie motivation : « Vous nous avez fait chier avec la commission l’année dernière, on vous fait chier cette année ».

C'est alors sur un ton très calme, limite pédagogique, qu'Olivier lui a expliqué que les incidents de l’année dernière (j’insiste, allez lire « Encore une nouveauté », je ne vais pas tout répéter ici) allaient largement au-del� des litiges ordinaires, et que sa mesquinerie du jour n'allait pas dans le bon sens. L'autre andouille a semblé recevoir le message, mais bon, comme je disais, quand on est con, on est con.

Heureusement, il se trouve que grâce � l’abnégation de notre valeureux secrétaire, et au hasard des calendriers, nous avions reçu trois licences supplémentaires justement l’avant-veille. Nous avons donc pu répondre � leur demande avec une sérénité teintée de mépris qui masquait en fait le soulagement d’être passés � côté d’une catastrophe : recevable, leur réclamation nous aurait amenés � parler licences avec la ligue, ce qui n’est pas notre spécialité.
Notons aussi qu'en réalité nous n'étions pas 14, mais 16.

En définitive, tout se termine donc relativement bien, et il faut espérer que les mots de défi échangés après la rencontre ne présagent pas d'un match retour trop engagé.

Lundi nous rencontrons Opel pour un match au sommet, qui opposera les deux premiers au classement.
Ce qui sous entend que nous sommes deuxièmes.

Ce sera également le dernier match de l'année 2007.

Commentaires

1. Le dimanche 16 décembre 2007 à 04:49, par Kader

Les mots de défi que tu évoques, heureusement ne reflètent pas l’ambiance du match, effectivement certains contacts étaient virils, mais c’est une manière noble et sportive d’exprimer la rivalité qui existe entre nos équipes.
Mais pour en revenir au constat de Brassens (quand on est CON ……), certains expriment leur colère, leur envie de gagner….. De manière « moins sport…. moins esprit Coubertin ».
Je reviens sur un fait que je trouve très grave !
Un joueur de Neuilly au physique désagréable a menacé Greg en ces termes :
-« tu va voir au matche retour, ça va être chaud pour Toi ! »
Le reste de ses propos sont aussi glorieux, et je salut le calme, de Greg injustement menacé, et de Selim pas visé directement mais merci quand même.
D’ailleurs personne na pris soin de lui parler de sa mocheté, ou même du ridicule de ses menaces, ce qui prouve encore notre élégance.
Un match � l’extérieur � Neuilly n’est généralement pas source de peur ou de stress, mais si cette banlieue est paisible, certains esprits Nocéen le sont moins.
J’espère que nous répondrons de la plus belle manière � cet affront.
Par une victoire net!
Une victoire est toujours agréable, mais une victoire contre des cons moches a un goût particulier qui j’en suis sur régaleras nos appétits.
Sans vouloir offenser l’œuvre de Brassens j’ajouterais ;
« Quand on est con, on est con ! Quand on est moche, on est moche »

2. Le dimanche 16 décembre 2007 à 13:02, par Pierre

Il m'aura donc fallu attendre la moitié de ma 3ème saison au Panthéon pour entendre notre valeureux gardien, apôtre du fair-play, chantre du bon esprit, emblème de Vaucresson, vociférer � l'encontre d'un joueur adverse.

Certes en près de 30 matches, les occasions de l'énerver n'ont pas manqué :

* Motifs endogènes, liés aux joueurs du PFC (paiements virtuels des cotisations, mises � jour laborieuses des licences, défections de dernière minute, usurpations d'identité pour le mec qui porte le maillot de Marc notamment, manque de vocation d'arbitre, fébrilité défensive, inefficacité offensive notamment pour le mec qui porte...)

* Mobiles exogènes, émanant de nos adversaires (annexion de notre terrain, arbitrage malhonnête, mauvaise foi, propos raciste, propension � siffler la fin du match en fonction du score, jeu dangereux, agressivité, zèle excessif quant � l'application du réglement...).

Mais voil� , lundi dernier, l'avant-centre de Neuilly a réussi � faire sortir notre Coubertin du PFC de ses gonds. Cet exploit retentissant trouve son origine dans un positionnement destiné � empêcher notre Steve Mandanda de dégager au pied... après un arrêt décisif, dont je ne me souviens pas, mais dont j'aime � imaginer qu'il était de grande classe !

Chers coéquipiers du PFC, Michel a crié, Michel a hurlé... Certains eussent également aimé que Michel frappât. Mais notre Michel n'est pas un Harald, c'est un gentleman des pelouses. En cette période de récompenses individuelles, la question que tout le monde se pose est la suivante : ce coup de sang, certes justifié de Michel, est-il susceptible de lui faire perdre son avance dans la course au Prix Orange ?

Pour le Prix Citron, Selim (auteur, par ailleurs, d'une très belle prestation lundi dernier) a tué la compétition très tôt dans la saison !

Bon dimanche � tous et � lundi pour le match au sommet.

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