Panthéonesque
Par MAL, mercredi 21 février 2007 à 22:40 :: Saison 2006-2007 Retour :: #232 :: rss
Les saisons précédentes, notre victoire annuelle marquait un sommet pour le chroniqueur, son unique souci étant de canaliser son inspiration, et de mettre un peu d’ordre dans les éloges dithyrambiques qu’il faisait pleuvoir sur l’équipe.
Cette année est différente, puisque le nombre de nos victoires oblige à souligner la spécificité de chacune. En effet, nous en sommes maintenant à 5.
Car, j’allais oublier le dire, nous avons encore gagné notre match lundi dernier, par 5 buts à 3.
De l’avis de tous, c’est celui où nous avons produit le plus beau jeu, et où notre engagement fut le plus constant. Ajoutons à cela un match à rebondissements, qui s’est déroulé dans une bonne ambiance, tout est réuni pour que notre satisfaction soit totale. En un mot, Panthéonesque.
Précisons que nos adversaires, Suburbaine, nous avaient déjà battus en Coupe (7-3) et en Championnat (4-1). Nous avons d’ailleurs craint un moment la répétition du match de Coupe, où nous avions longtemps dominé sans marquer pour finalement perdre assez nettement.
En effet, après avoir durablement joué dans leur camp sans concrétiser la moindre occasion, nous encaissions un but sur contre. Heureusement, notre attaque s’exprimait ensuite, et Pierre, Miloslav puis re-Pierre nous permettaient d’atteindre la mi-temps sur le score de 3 à 1.
Mais leur rapidité, déjà éprouvée aux matchs précédents, réveillait nos doutes en leur permettant de revenir en deuxième période, et d’égaliser à 3 partout. Notre objectif semblait alors devoir être de préserver ce bon résultat, mais Miloslav, qui n'aime pas que Pierre marque plus de buts que lui dans un match, nous redonnait l’avantage d’une splendide reprise de volée, avant que Ruy ne marque notre dernier but.
Au-delà de la remarquable réussite de nos attaquants, soulignons la solidité de toute l’équipe, au milieu comme en défense, malgré la blessure de Jérôme, qui réduisait notre effectif à 12, et sur la fin celle de Miloslav, puis de Selim qui ne jouait plus que sur un pied (mais apparemment ça lui suffit).
Un mot sur le terrain : il s’agissait d’un terrain stabilisé, durci par le temps sec. Notre valeureux gardien expliqua les imperfections de son jeu par son appréhension à plonger sur une telle surface. Excuse discutable, mais qui permet au moins de dire que le stabilisé l’a déstabilisé.
Commentaires
1. Le vendredi 23 février 2007 à 17:28, par milo
2. Le samedi 24 février 2007 à 15:26, par MAL
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