Panthéon Football Club

jeudi 31 mars 2011

Rien à dire

Dans une brillante plaidoirie mise en commentaire dernièrement, un des acteurs de notre parodie d'entraînement condamnait toute forme de compte rendu d'une prestation nulle, non avenue, et caduque de surcroît. Si l'on admet avec lui qu'il faut passer sous slience les moments tragiques et graves du football amateurs, alors je ne peux rien dire de notre soirée de lundi dernier.

Pour satisfaire la curiosité des plus assidus, je me contenterai de dire, en référence à un billet récent, que nous avons été pulvérisés. Par une équipe d'Inter 6 dont nous ne pouvons que saluer l'efficacité et le fair play. Et même l'arbitre a été bon. C'est dire qu'il n'y a rien à dire.

Je souligne toutefois la grandeur de Twix, décidément l'un des meilleurs d'entre nous, qui a payé sa cotisation. Il ne reste plus que quelques mauvais payeurs. Je reconnais que certains d'entre eux marchent actuellement avec des béquilles, ce qui évidemment complique les choses pour signer un chèque. Mais d'autres n'ont pas cette excuse.

Je suis prêt à donner des noms.

mercredi 23 mars 2011

Travaillé à l'entraînement

Nous avons profité de l'absence de match officiel lundi dernier pour effectuer un entraînement, bien nécessaire au vu de nos derniers résultats.

Nous avons dans un premier temps travaillé les reprises de volée et les têtes devant le but, dans le cadre d'un match sur la largeur "tête ou reprise". Seuls deux buts ont été marqués au cours de cet exercice. Laurent était le premier buteur, mais quand Olivier marqua à son tour de la tête, l'équipe adverse le prit mal et demanda que l'on change de thème. On enchaîna alors avec un match plus ordinaire. Ahmed décida de travailler le poste de goal sur une jambe, tandis que Hicham et Anis essayaient de trouver la manière la plus élégante de ne pas marquer de but. Avec des résultats dignes d'intérêt. De l'autre côté l'efficacité n'était pas tout à fait au rendez-vous, nous supposerons que les figures effectuées avaient un autre objectif.

A noter que notre valeureux gardien avait lui abandonné toute recherche esthétique : il a poussé dans le but les deux ballons offerts par Hicham, passeur décisif de la soirée. Il voulait voir l'effet que ça fait de mettre un but, pour comprendre enfin pourquoi nos adversaires cherchent par tous les moyens à lui en marquer le maximum.

mercredi 9 mars 2011

Il nous faut des explications

C'est le coeur brisé que notre valeureux gardien a dû quitter le terrain à la mi-temps, pour répondre à des obligations incontournables. Le score était alors de 0 à 0, malgré une domination assez nette de nos adversaires sur la première mi-temps.

Le temps pour lui de se changer et de ramener la clé du vestiaire à ses coéquipiers, le Panthéon était mené 2-0. Il doit bien y avoir une explication. Cet étonnant retournement de situation est-il lié à des conditions de jeu asymétriques ? Fort vent axial, terrain en pente ? Ou les adversaires ont-ils décrypté notre jeu et su exploiter nos failles ? Certains d’entre nous ont-ils absorbé des substances pendant la pause ?

Il y a de quoi s’interroger. Nous comptons sur les témoins pour nous éclairer.

dimanche 6 mars 2011

Laisser le temps au temps

Attendre qu'une semaine se soit écoulée pour écrire le compte-rendu d'un match permet à la mémoire de faire le tri, en comptant que seul l'essentiel aura survécu à l'oubli.

En vrac, voici ce qui me reste de ce match : une ambiance variable sur le terrain, un goal qui insulte ses adversaires depuis sa surface, un arbitre qui aurait dû rester au jus d'orange, des joueurs du Panthéon qui n'ont pas su garder leur calme en toute circonstance, certains adversaires désagréables, d'autres plus sympathiques mais qui perturbent notre défense, et à l'arrivée une défaite par trois buts à un.

Et pour répondre à certaines questions posées dans les vestiaires avant le match, l'épaisseur de l'atmosphère terrestre est de l'ordre de 120 km, les satellites géostationnaires se situent à peu près à 36.000 km d'altitude, et vue depuis cette distance la terre est comparable à un ballon de foot tenu à bout de bras.