L’équipe de l’IGN est sympathique, nous le savons, mais ce ne sont pas les adversaires les plus redoutables que nous ayons eu à affronter récemment. Nous avons juste été encore moins redoutables. Ce n’est donc pas notre prestation qui explique ce 20/20.

Cette note vient sanctionner le nombre de nos licences. Depuis hier, nous avons en effet 20 licences, sur les 20 joueurs en état de jouer, puisque notre malheureux Yann est assez sérieusement blessé, et ne sera pas des nôtres sur le terrain avant plusieurs mois (il est bien sûr toujours des nôtres dans nos cœurs, et il sera toujours le bienvenu sur le bord du terrain, surtout si son état physique lui permet encore de jeter un coup d’œil sur l’alignement des joueurs et de lever un drapeau). Bref, nous sommes 20 joueurs en état, sinon de jouer correctement au football, au moins de faire semblant, et nous avons 20 licences.

Ca a l’air simple, mais ce ne fut pas facile. Si un grand nombre eurent l’amabilité de transmettre assez rapidement à notre valeureux Directeur Administratif les documents nécessaires, certains entreprirent, assez efficacement, de lui compliquer la tâche. Ce furent évidemment les documents incomplets, mal remplis, avec le nom à la place de la date, la date à la place du cachet du médecin, ou le cachet du médecin à l’envers. D’autres considéraient que le renouvellement se faisait tout seul. S’interrogeaient-ils seulement sur les étranges tractations dans les vestiaires, avec ces échanges de feuilles à en-tête de la FFF, couvertes de signes bizarres et de quelques signatures ? Ils avaient pourtant bien reçu, en plus de quelques sms sur la question, une de ces feuilles par la poste, avec quelques indications. Mais non. Ca se faisait tout seul. Seule la menace de ne pas jouer le prochain match finit par leur ouvrir les yeux sur la nécessité d’agir un peu.

Je passe sous silence les problèmes informatiques, et cette photo refusée par la Ligue au prétexte qu’elle serait en format paysage, acceptée donc après rotation en format portrait, mais non validée puisqu’alors elle était de travers. Et que penser de ce médecin qui arrive à égarer une demande de licence officielle ? Qui oserait lui confier sa santé ? L’un d’entre nous l’a fait, et force est de reconnaître que nous ne l’avons pas beaucoup vu s’exprimer sur le terrain depuis la rentrée.

Bref, après un assez long parcours, chaque joueur a maintenant une licence, et nous pouvons désormais perdre nos matchs la tête haute.