Panthéon Football Club

Les joueurs du Panthéon FC partagent une vision du sport, du dépassement de soi et de la vie en général qui les amène à envisager des challenges improbables et toujours plus ambitieux.

Après plusieurs années consacrées à totaliser autant de défaites que de matchs, nous avons par exemple réussi la saison dernière à finir contre toute attente deuxièmes du championnat. Nous avons également gagné le pari de jouer plusieurs saisons avec un maximum de 2 licences en règle pour toute l'équipe, avant d'en totaliser aujourd'hui presque plus que nous n'avons de joueurs.

A notre actif aussi une feuille de match remplie dans les mauvaises cases, ou deux cartons jaunes infligés sur deux matchs consécutifs à un même joueur, indisponible pendant cette période. Autre performance la semaine dernière avec une défaite contre l'une des équipes les plus faibles du championnat, et un compte-rendu qui paraîtra avec plus d'une semaine de retard.

A ce grand catalogue de nos exploits nous avons ajouté hier une des pages les plus prestigieuses, en réalisant un challenge insensé : faire marquer notre valeureux gardien.

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Dans un louable souci de cohérence, le Panthéon aime bien que ses victoires portent des noms de victoire. Comme par exemple Iéna, qui fut même il y a quelques années notre seule victoire de la saison.

Ce fut donc lundi le tour de Malakoff (8 septembre 1855 comme vous savez). Victoire par 3 buts à 1, qui nous permet de prolonger une dynamique très intéressante avec 4 matchs de championnat consécutifs sans défaite.

Le nom des buteurs : Damien (x2) et le mec qui portait le maillot de Marc.

Nous avions perdu 4-1 à l'aller. Soulignons qu'ils ont une bonne équipe, très physique en particulier. Avec à l'avant un attaquant paradoxal qui ressemblait à Gallas mais qu'ils appelaient Mavuba. La feuille de match indique d'ailleurs que tel est bien son nom. Il nous a fallu livrer un match engagé pour les contenir. Match engagé pour les aspects défensifs, inspiré et efficace s'agissant de l'offensive ou simplement pour conserver le ballon dans l'entre-jeu.

A noter dans le déroulement de la soirée deux aspects inattendus, dans les buts puis dans les vestiaires.

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Comme en témoignent le dernier billet de Kader et les échanges qui ont suivi, des débats ont lieu au sein du Panthéon. Ils ont encore animé les vestiaires après notre match de lundi, d'une façon que le chroniqueur ne peut pas ignorer. Rendre compte du match sans les évoquer, ce serait nier la réalité.

Mais comme je l'ai dit, je crois que ces débats ne gagneraient pas à se tenir par écrit. L'expérience montre que le lecteur interpéte ce qu'il lit d'une manière parfois très éloignée des intentions de l'auteur. Une petite incompréhension peut donner lieu à une réponse qui sera à son tour mal comprise et les échanges s'enveniment rapidement. Mais il ne s'agit pas non plus de nier ces débats, et les différends qu'ils expriment, ni de les masquer.

Je pense donc que ce site peut évoquer ces débats, en dire l'objet, mais qu'il ne doit pas être le lieu des échanges.

En tant que valeureux déontologue et censeur idéologique de ce site, telle est l'orientation que je vais demander à notre valeureux webmaster de mettre en place et de proposer à notre valeureux chroniqueur (et aux autres).

Si en championnat les attentes sont partagées par l’ensemble des joueurs du PFC en cette deuxième partie de saison : « trouver une place plus respectable au classement », d’autres ambitions, individuelles celles-ci, peuvent s’exprimer lors d’un match amical sans enjeux contre un adversaire que l’on pratique plusieurs fois dans l’année.

A l’image de Michel et moi-même.

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